Un verre à moitié rempli ?

visuelLPE10

Un verre à moitié rempli ?

Nous ne nous rendons souvent pas compte à quel point nos pensées influencent la perception émotionnelle et physique de ce que nous vivons.

Nous avons bien compris qu’il était préférable de voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide. D’ailleurs, c’est préférable pour notre bien-être, mais aussi pour l’image que nous renvoyions autour de nous. La “Positive Attitude”, tout droit venue d’Outre-Atlantique, est devenue tendance. Et gare à ceux qui commenceraient leur phrase par “Non…”, qui utiliseraient les formulations négatives à outrance ou qui oseraient se plaindre… ils deviendraient pesants à force de “mauvaises ondes”.

Et pourtant… nous sommes immergés dans une culture du Non. La france, beau pays du socialisme et de la Sécurité Sociale, est aussi frileuse de changement, craintive face à toute proposition d’évolution. La croyance automatique qui est derrière : “On va nous la faire à l’envers”.

Alors qui jette la pierre à ceux qui sont “négatifs” et en même temps grommèle face à tout ce qui arrive dans le monde ou dans ses relations professionnelles, familiales, sentimentales ou amicales ? Moi ? Vous ? Nous tous… ?

Pourquoi ? Tout simplement parce que ce n’est pas facile de voir le verre à moitié plein quand on a été conditionné à regarder ce qui ne va pas pour l’améliorer ; à réclamer ce qui nous manque en comparaison avec le voisin ; à nous protéger de l’autre, ne pensant qu’à ses propres intérêts par définition…

Toutes ces croyances et conditionnements viennent de l’Ego.
Cette partie de nous conditionnée par la société et qui nous permet de nous y relier.

Mais bonne nouvelle… l’Ego est malléable. Même s’il préfère dire non, pour éventuellement voir ensuite (plutôt que dire oui et s’adapter), il aime le familier, le connu… ce qui le rend sensible à la répétition. Les publicitaires et les médias l’ont d’ailleurs bien compris.

Alors pourquoi ne pas utiliser la “répétition” pour conditionner votre mental à voir le verre à moitié plein ? Vous, savez, cette vision positive de la vie, qui favorise la résilience, la gratitude et l’espoir ?

Mais je ne veux pas me voiler la face moi ! La méthode Coué non merci…

Il ne s’agit pas de nier la réalité mais plutôt de la regarder d’un peu plus prêt.
Alors ça veut dire quoi, voir le verre à moitié plein ?

Imaginez deux personnes, chacune avec un verre à moitié rempli devant elle.
L’une le voit à moitié vide : elle a déjà soif à l’idée du manque.
L’autre le voit à moitié rempli : elle est satisfaite et profite.

Pourtant ces deux personnes ont exactement la même quantité d’eau.
Comprenez bien…

La REALITE ce n’est pas qu’il soit à moitié vide… (ou plein),
mais qu’il soit à moitié rempli. Uniquement.

Notre réalité est souvent neutre… et nous choisissons de l’interpréter de manière positive ou négative.
Oui, même lorsque nous traversons des épreuves douloureuses.
Par exemple, la partie à moitié vide de notre verre représente la vérité : “C’est dur”. Elle favorise la tristesse, la plainte, la position de victime, l’anxiété et le fait de tourner en rond.
La partie à moitié pleine, dans la même situation, représente la vérité : “Ça m’oblige à bouger”. Elle favorise l’apaisement et la capacité à continuer d’avancer en redevant acteur de la situation.

Ces deux vérités coexistent au sein de la même et unique réalité, unissant les difficultés aux potentialités.

Et cela influe notre vécu émotionnel comme notre vécu physique.

Imaginez une douche bien froide.
Une personne relie le froid à l’inconfort, à une sensation douloureuse… elle va vivre cette douche comme un calvaire, se concentrer sur la sensation de son coeur qui s’accélère et vivre ce froid comme un danger physique : “Mon coeur va lâcher !”.
Une autre personne associe le froid à une thérapeutique vivifiante et énergisante (Ex : Méthode Wim Hof), qui favorise la bonne santé… elle va vivre cette douche comme un challenge, avec le sourire, en étant fière d’elle après-coup, même si cela aura été dur.
Les deux, auront eu une douche de la même température, mais l’auront vécu comme mauvaise ou bonne pour leur corps, en fonction de leurs pensées.

Alors si vous en avez marre de vous sentir fatigué par votre quotidien, stressé, en colère ou triste… commencez par prendre la responsabilité de vos pensées et de votre manière de percevoir la réalité.
Entraînez-vous à regarder ce qu’il y a de bénéfique dans la situation qui vous mine.
Accrochez-vous à ce que cela vous force à changer et à découvrir de vous-même ou des autres.

Changez de position intérieure… au lieu de vous épuiser à vouloir changer l’extérieur, en vain.

Ça tombe bien… c’est justement ce que vous propose La Position Essentielle.

Belle journée!

Inscrivez-vous à notre Newsletter