Comment activer le changement grâce à la peur ?

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Comment activer le changement grâce à la peur ?

La peur est une émotion à double visage.
Elle est utilisée par votre Ego soit pour vous protéger, soit pour vous limiter face au changement.

Faites donc la liste de vos peurs dans un premier temps, puis distinguez dans un second temps celles qui vous limitent de celles qui vous protègent réellement.

Par exemple :

  • Avoir peur de faire du vélo est une limitation. Même si votre mental trouve tous les arguments pour vous rappeler que vous pouvez vous blesser à vélo… (oui mais aussi au ski, en faisant du sport, en voiture… alors je fais plus rien ?!)
  • Avoir peur d’aller au devant d’une personne qui vous intéresse, pour garder la face si la personne vous ignore, est une limitation. Oui l’Ego en prendra peut être un coup mais votre Essence sera fière de vous, quoiqu’il se passe, car elle ne s’identifie pas à ce que l’autre pense.
  • Avoir peur d’escalader un mur non prévu pour, sans sécurité, est une protection.
  • Avoir peur d’insulter votre chef qui dépasse les bornes, vous protège (d’un licenciement pour faute grave par exemple).
  • Avoir peur de quitter votre travail par peur de perdre le confort actuel, alors que vous peinez à vous y rendre chaque matin, vous limite…

Vous voyez la différence ?

A présent, recopiez uniquement les peurs qui vous limitent, sur une autre feuille.
Dans votre liste des peurs qui vous limitent, choisissez celles qui vous font le moins peur et commencez par vous confronter à celles-ci.

Ce n’est qu’en vous confrontant à la peur qui s’active face à du nouveau, que vous pourrez sortir de votre zone de confort et faire de nouvelles expériences de vie. Vous pourrez ainsi apprendre davantage sur vous-même, découvrir de nouvelles potentialités.

Une des clefs importantes pour se confronter à ses peurs est de savoir y faire face, en douceur. Et pour ça, le temps est votre meilleur allié. Ce challenge est un apprentissage qui va demander de franchir des étapes, qu’il faut respecter.

Essayer de brûler une étape, c’est prendre le risque de se faire mal, de se blesser, et donc d’alimenter, de confirmer, la peur initiale. Plus la blessure est grande, plus grande est la peur. Pire qu’un retour à la case départ, ça peut être vécu comme un vrai recul! Ce qui n’est donc pas du tout le but.

Donc on y va, lentement mais sûrement…

Sachez que le plus dur est de se mettre en selle! Une fois l’action initiée, vous avez fait le plus dur.

Se confronter à ses peurs ne veut pas dire “se faire violence”

Ne pas s’écouter peut même avoir des conséquences physiques. Les entorses et autres fractures des membres inférieurs (qui symbolisent notre capacité à “aller de l’avant”), viendront par exemple nous réclamer plus de douceur et d’écoute.

Sachez écouter votre propre rythme même si votre entourage (bienveillant) vous pousse à continuer.

Restez très attentif à votre limite lorsqu’elle s’exprime pendant l’action (fatigue, irritabilité, sensation de dévalorisation, douleur …).
Elle est alors réelle (elle existe dans l’instant) et non illusoire (passée ou future).
Oui… le passé n’existe plus et le futur n’existe pas encore. Seul le présent est “réel”.

Que l’action se soit bien passée ou avec difficulté (mais sans danger réel) recommencez le plus vite possible.
Plus vous attendrez entre chaque essai, plus ce sera difficile d’y retourner et de dépasser cette peur.

Alors bon dépassement de vous-même !
Et soyez maintenant prêt à accueillir la confiance…

Aurélie Aspert

N’hésitez pas à poser vos questions dans les commentaires si cet article en a soulevés. Je vous répondrai au plus vite

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