Comment créer du changement avec la pensée positive?

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Comment créer du changement avec la pensée positive?

Trop souvent, nous décidons de nos actions et de nos désirs par défaut. Par exemple, nous ne voulons pas avoir de problèmes d’argent ou de poids, nous ne voulons pas déprimer, ni tomber malade etc.
De la même manière, nous accumulons de nombreuses obligations intérieures : Il “faut” pouvoir être indépendant(e) financièrement, être bien élevé(e), bienveillant(e), heureux, beaux, libre, intelligent, drôle, réussir etc.

Toutes ces exigences insistent sur ce qu’il FAUT ou sur ce qu’il ne FAUT PAS être ou avoir, selon la société ou vos exigences propres.
Ces exigences sont gouvernées par la peur et son acolyte préféré, le contrôle

Comprenez que derrière le contrôle, il y a de la peur. Peur de ne pas être “comme il faut”, de souffrir… etc.
Et ces deux attitudes (peur et contrôle) ferment la porte au plaisir

Or, le plaisir et la joie représentent nos boussoles intérieures. Ils nous montrent la direction essentielle, celle des désirs profonds.
Et mettre le plaisir ou ce que vous désirez au centre de vos pensées, choix et actions active la concrétisation des changements qui rendent heureux.

Alors comment faire ?

Première étape : La formulation.
Faire attention à la forme (négative ou positive) de nos pensées et paroles

Même si théoriquement dire qu’il ne pleut pas, revient à dire qu’il fait beau, ces deux formulations agissent émotionnellement très différemment

Partez du principe que l’inconscient ne connaît pas la négation. Quand vous vous dites “Il ne pleut pas”, l’inconscient ne perçoit pas la négation et reçoit donc l’information “Il ne pleut pas”. Alors que lorsque vous vous dites “Il fait beau”, l’inconscient reçoit cette information telle quelle.
Difficile à concevoir ou accepter ?
Ok, si je vous dit : “Il n’y a pas d’éléphant rose”… concentrez vous sur cette phrase : “Il n’y a pas d’éléphant rose”… vous voyez quoi dans votre tête ? Bah oui !
Notre inconscient fonctionne comme ça.

Privilégiez donc les formulations positives

Deuxième étape : Prendre conscience que le contexte dirige notre interprétation

A la réception de chaque information l’inconscient active les jugements de valeurs et émotions qui y ont été associées par le passé.

Exemple de “Il pleut” à Paris :

L’inconscient peut activer les pensées associées : “ENCORE ! Il fait moche, c’est déprimant” et les émotions de tristesse, frustration… associées. Votre teint devient plus gris, vos épaules tombent… et tout paraît plus terne, moins attirant.

Exemple de “Il pleut” à Los Angeles :

L’inconscient peut activer les pensées associées : “GENIAL ! De l’eau pour la nature et nos jardins. Il va y avoir moins de risques d’incendie”. Ces pensées activent à leur tour de l’apaisement et peut-être un sentiment plus important de sécurité pour les habitants qui habitent en bordure de forêt. Le sourire s’élargit, le corps est plus détendu… et tout paraît plus léger.

Comprenez bien qu’essentiellement, la pluie n’est ni bonne ni mauvaise. Mais elle reste culturellement codifiée. En fonction du contexte, la pluie peut être vécue de manière positive ou négative. Il s’agit d’une “interprétation”. Et cette interprétation a un impact sur notre “réalité” intérieure et extérieure.

Vous me direz peut-être alors : “oui mais moi je vis à Paris et pas à Los Angeles, donc quand il pleut je fais quoi ?”

Bien sûr, qui dit pensée positive, ne veut pas dire négation de la réalité !

Vous dire qu’il fait beau, s’il pleut, ne va pas vous aider.
Rappelez-vous au moins que ce fait (que vous jugez négativement) est un fait neutre. Il pleut, ce n’est ni bon ni mauvais. 

Et si vous ressentez une émotion douloureuse, dans un premier temps accueillez-là, en respirant profondément … puis dans un second temps, demandez-vous ce qui pourrait vous soulager et prendre soin de vous.

Demandez-vous donc plutôt ce que vous pouvez faire avec cette situation telle qu’elle est.

Troisième étape : Direction et actions

Portez attention sur ce que vous aimez plutôt que ce que vous n’aimez pas ; et posez vos actions en conséquence. 

Qu’aimez-vous faire quand il pleut ?
Mettre ce petit imperméable à la mode que vous trouvez joli ou vos bottes fétiches tous terrains ?
Boire un chocolat chaud en regardant la pluie tomber dehors?
Vous emmitoufler dans un plaid devant une bonne série ?
Sortir sous la pluie, la tête tournée vers le ciel et la bouche grande ouverte pour tenter de la boire comme le font les enfants ?
Trouvez votre plaisir et jouissez-en.

Condition sine qua non : Revenir à l’Instant présent 

La pensée positive est donc bénéfique si elle nous ramène au présent et nous permet de réaliser ce que l’on a au lieu de focaliser l’attention sur ce que l’on n’a pas. Par contre attention à ne pas l’utiliser pour projeter des rêves, des fantasmes dans un ailleurs et un plus tard qui dispersent notre attention et notre énergie.

“Energy flows where the mind goes” — Joe Dispenza

(*L’énergie se dirige là où les pensées la portent)

Ces projections extérieures deviennent très souvent des objets d’attente et d’idéalisation qui jouent le rôle de distracteurs. Elles nous font perdre du temps en détournant notre attention de ce qui existe, ici et maintenant.
Sans présent considéré dans sa réalité, le futur ne peut se construire et ces rêves idéalisés deviennent des futurs éternels qui alimentent la déception.

Pour résumer :

Il vaut mieux se dire : “J’ai envie de me sentir bien, libre, fière, confiant(e)… “, que : “Je n’ai plus envie de me sentir triste, nul(le), stressé(e)… “.
Théoriquement ça ne change pas l’objectif mais les émotions alimentées vous dirigent dans deux directions opposées.

Demandez vous donc ce que vous désirez, chaque jour, dans tous les détails de votre vie.
Comment voulez-vous vous sentir ? Vers quels choix, quelles actions cela vous dirige ?
C’est cette répétition quotidienne, de ce que vous désirez profondément, ici et maintenant qui permettra la concrétisation de vos besoins profonds.

Et si vous souhaitez bénéficier de la pensée positive, en diminuant les résistances de l’Ego, qui représente la partie de soi qui résiste au changement. Le méthode de développement personnel : La Position Essentielle, est disponible en ligne sur ce site.
Apprenez ainsi à favoriser l’ancrage “psychique” de votre vie, c’est-à-dire une pensée (même spirituelle) qui soutient la réalité, ici et maintenant.

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